21 ans de meilleurs voeux

 

"A vous, tous ceux qui ont fait de moi une femme capable d’amour et d’amitié."


Mes
premiers
matins
de l'année


21 ans de meilleurs voeux à ceux que j'aime


Premier matin 1992

Volonté d’enchantement,
Faire voler un cerf-volant,
Inspirer l’air frais des montagnes.
Contempler une voile blanche qui claque dans le turquoise.
 
Je connais d’autres cieux
Un chemin de soie
Je peux le décrire
Panorama lointain
Impressions lumineuses…

Ce que vous attendez circule dans les airs !
Une chose est sûre, c’est que vous ne trouverez rien d’éclairant en regardant par terre.
lisbeth grail
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Premier matin 1993

Elle avait marché d’un pas lent dans la garrigue, s’était accroupie contre un
clapas de pierres chaudes.
Elle replia ses jambes posa son menton sur ses genoux, les yeux levés vers le haut des banches de pins qui se détachaient sur le ciel d’un bleu uniforme.
L’instant est si beau, si calme. Elle respire profondément… mais comme si elle manquait d’air. La paix devrait la pénétrer et pourtant sa poitrine gronde, une envie de révolte, un besoi d’absolu.

Comment exprimer, comment sortir l’émotion qu’elle ressent, la revendication douloureuse de son besoin d’exister.
Comment se formuler seulement pour elle-même, ce dont elle a besoin, cet idéal dont elle ne connaît que la pression si forte.
Elle se sent, si inutile face à la misère du monde, si lâche
devant la banalisation de la vie, si chloroformée face aux
dangers qu’elle pressent…
si ratée devant sa nécessité de créer.

Une mèche de cheveux vient troubler sa vision, un vent léger fait se balancer les branches. Elle frissonne, dégage d’un geste ses cheveux, se frotte le nez. Une fourrure rousse à ses côtés lui rappelle en s’agitant que la pose à assez durer. Un peu
engourdie elle se redresse, la couleur revient sur ses joues…

Merde ! Quelle heure est-il…
Elle se dirige d’un pas rapide vers la maison, elle n’a plus le temps… Elle dresse mentalement la liste de tout ce qu’elle a à faire d’ici d-ce soir.
Comment a t-elle pu se mettre aussi en retard !

(publié dans A L’Ombre de La Sardine en 93 )a Sardine 1993)
Lisbeth
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En ce premier matin 1994

J’ai fait un rêve…
J’ai trouvé dans mon jardin,
7 petites pierres, verroteries multicolores
qui scintillent et roulent dans mes doigts.

Sur le chemin des collines,
les mains fermées sur mon trésor,
je m’envole dans le soleil de mai.
Au delà, dans le creux des collines, la Ville.
Ma ville pétrie de suds, passionnante et passionnée,
parfois dure et austère, toujours résolument réboussière.

Je glisse à vive allure
juste au dessus des massifs jaunes des «trèffles-lion » et des lilas parfumés.
Déjà les quais, les canaux… Venise ?
Non. Le canal de la Fontaine pourtant se prolonge et se ramifie dans les rues.
La Maison Carrée est entourée de cyprès et de fontaines,
au premier plan, des façades colorées en camaïeu.
Plus loin un jardin, une place à l’italienne animée de Jeunes, de Vieux, d’Enfants.
Le canal, ruban vert, se faufile sur le Victor Hugo
souvent interrompu de petits ponts, de jets d’eaux, de fleurs, de statues,
de terrasses ombragées qui parlent le nîmois
ainsi que de nombreuse langues étrangères.
La place des Arènes est toujours en fête,
tout autour des marchés aux herbes ou autres
bordent des terrasses de restaurants où poussent des parasols multicolores.
Danseurs, jongleurs, conteurs, peintres,
acteurs qui déclament sur de petites scènes
de théâtre à ciel ouvert ;
minuscules kiosques à musiques par ci par là…
Des affiches dans la ville : programme A l’Ombres de la Sardine :
« - Le temps perdu n’habite plus chez moi,
-Le temps perdu est aux objets trouvés,
- Plaidoyer contre la mise en jachère du plaisir,
- Simple énumération de perversions ludiques,
- Prospectives millénaristes pour anticipateurs de la reprise,
- La mer à boire à perdu son chat,
-Méandres lascifs dans le Delta de la Fontaine,
- Les rêves inavouées de la fille cachée de Docteur Marsh,
- Quand Georges Voulant jouait à Berrogaz,
- Loges maçonniques : le concierge est dans l’escalier ,
il lessive les plâtres,
- Marcelle invente le sourire sans plomb,
- Manifs pour la sauvegarde des bars :
rassemblement après l’apéro… »

Tous nos fadas sont dans la rue…

Puis la vision se trouble.
Les couleurs se mélangent… : le gris.
Apparaissent :
Les commerces fermés et
les rues anonymes habitées
de quidams tristes,
de mondains sans classe,
de grosses têtes sans talents,
d’humaniste d’étiquette,
de leader sans panache,
de conformistes méprisants et vulgaires.
Partout
des prometteurs de bonheur,
des raisonneurs incapables,
des raisonnables sans courages,
des leçonneurs  hypocrites
des enrichisseurs de soi même,
des marchants de factices,
des tricheurs d’idéologies…
des orateurs sans lumière au fond des yeux.

Et les « Grands Seigneurs » me direz-vous ?
Ils se cachent dans l’ombre.
(de la Sardine bien sûr).

…Dans le creux de ma mains,
les petites pierres multicolores…
Et je fais un vœux qui m’accroche un sourire.


Lisa

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Premier matin de 1995

Premier matin de l’année
C’est décidé en 95,
Je jette le bon sens avec mes habits de civilisée,
Je prends la route vers l’imaginaire,
Je côtoie le merveilleux,
Je remplis mon âme de malice et de gaîté,
Je m’offre « le bel absurde »,
J’institue la bouffonnerie,
Et je condamne à mort la bêtise et la haine.

J’ai regardé en ce petit matin le ciel pur.

Seule, je souris


Lisa

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Premier matin de 1996

Puisqu’elle est si belle aujourd’hui
La couleur pourpre sur le turquoise
Et que demain elle sera toute aussi vivante,
Puisqu’il va falloir avancer dans le froid
Avant de respirer le printemps,
Puisque j’ai cru comprendre et que je ne savais rien,
Tout est bien.

Je veux aller vers ceux qui comprennent
Le langage des grands arbres,
Vers ceux qui aiment,
Vers ceux qui connaissent la fragilité des fées
Et la force des loups.

Je choisi le sensible qui donne la clé de la vie
Lumineuse et enchanteresse,
Je préserve l’espérance des grandes choses
Je cultive la densité et l’intensité des jours.

En ce premier matin de janvier je fais un vœux.
Rivée à mes incertitudes,
Pétrie d’enthousiasme,
Je piaffe de désirs.


LG
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Premier matin de 1997

 
Quand la bêtise s’ajoute à l’ignorance,
Quand la médiocrité s’ajoute à la vanité
Quand le fanatisme ouvre la voie aux vieux démons.

Alors en ces temps,
L’exclusion crée la fracture de l’histoire,
La culture est merveilleusement abrutissante,
Nous survivons modelés de la plus banale identité,
Et la réglementation gagne nos rêves.

Il faut avoir craintes.

Refuse
Garde en toi la merveille
Tisse le fil des lumières
Ris, chante bois… Aime.
Au cœur de l’émotion, il y a un signe.

En ce froid matin je ne renonce pas, je vais.
Je choisis de vivre au pays de la folie belle.
Cette année, rappelez-moi de vous inviter à la fête.

Seule, je souris


  Lisa

 

Premier matin de 1998

Ensommeillée devant ma tasse de thé,
Ma tartine est tombée sur le sol à l’envers.
Ecoute Gaby, sans doute mon côté Sardine.
Les doigts pleins de confiture,
J’admire le bouquet de roses qui n’attendait que cela.
Miracle de la beauté du monde.
L’éphémère de la vie fait briller mes yeux de larmes.

Notre monde ne nous raconte pas grand-chose
d’intéressant.
Des VIP qui font leurs intéressants,
Et Dolly qui n’augure pas de notre sagesse.
Les cent ans de « J’accuse », les trente ans de 68,
Pour nous rappeler que le courage existe.

Mais ce matin,
Ces fleurs sont si belles,
Je sors, je respire
Faite de rêves et de contraires,
Je choisis le lumineux
Ce soir, les étoiles seront là.

Seule, je souris.


Lisa
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Premier matin de 1999

On ne m’avait pas dit
que ça allait si vite.
1999, fin de siècle
Déjà !
Plus que cette année pour le clore en beauté.

Alors
Donnes-toi

Le monde à parcourir et à découvrir,
Un long et très riche chemin intérieur,

Donnes-toi le droit d’avoir l’air heureux
Mais surtout ne jamais faire un pas en arrière.
La vie a plus d’imagination que n’en porte nos rêves.

Je t’en prie mets tes bottes de sept lieux.

Le nez au vent en ce petit matin,
Seule, je souris.


Lou
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Premier matin de 2000

(Photos à charger)

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Premier matin de 2001

Nouveau millénaire, jeune siècle.
Quoi de neuf encore ?
Nous supportons l’insupportable,
Nous pardonnons l’impardonnable,
Nous tolérons l’intolérable
Et puis ?
Nous oublions l’inoubliable
Nous consommons l’innommable.

Monstres monstrueux.
indifférence… médiocrité… violence…
En ce matin pluvieux
Je me suis rendu à un rendez-vous
Depuis longtemps donné à moi-même.
Arrivée, et dans l’attente, pas de peur, pas d’anxiété.
Pourtant moi-même n’est pas contente d’elle.
Quoi que ?
Et je prête serment.
Je choisis l’Arc en Ciel
Je garderai ma clé
J’opterai pour la révolte.

En ce premier matin,
Comme toujours,
Je choisis l’Amour.

Seule, je souris


Lou
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Premier matin de 2002

A ce dernier instant
Sait-on si cette vie a été juste ?

Il faut se forcer pour aller
Au plus loin,
Au plus haut,
Au plus vrai,
Au plus beau des gestes soyeux.

Je ne savais pas que c’était impossible,
Alors je l’ai fait.
Je ne veux pas être anesthésiée.

Seule, en ce petit matin clair,

Je souris

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Premier matin de 2003

I l y a tous ces mots que je ne dirai pas.
Ces mots qui ne permettraient qu’une faible évocation de l’horreur.
Ne plus côtoyer la trahison, le mensonge, le cynisme,
La manipulation sans scrupules, la folie assassine…
La guerre.

Je vous souhaite un chemin de l’autre coté,

Je vous souhaite de croire en la vie totalement
et désespérément,
Malgré les désillusions et les souffrances extrêmes.
Je vous souhaite de vous offrir au merveilleux, 
La seule raison d’exister est de vivre à en mourir.
Je vous souhaite de vivre dans l’ombre de la sincérité des hommes courageux et valeureux,
De garder le goût du beau et celui de la pureté.
De sentir en vous l’éclat du soleil, la caresse du vent dans l’étendue des espaces libres.

Je vous souhaite la passion,
Je vous souhaite l’espérance,
Je vous souhaite la lumière.

En ce petit matin,
mon seul porte-bonheur reste le sourire.

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Premier matin de 2004

I l est crémeux et flou
Des rayons de soleil percent la brume,
Eclaboussant au loin la campagne provençale…
Superbe.
Devant la vitre quelques roses émouvantes déchirent la pâle lumière,
Odeurs de café, de tartines chaudes, de miel,
Douceur, calme sensibilité
Éléments épars d’une vibrante beauté.

J’ai eu envie de me rendre
Devant l’imposture du monde
Devenu crétin, médiocre et vulgaire.
La liberté ne se côtoie même plus dans les rêves.

Pourtant je crois que Don Quichotte se battra toujours,
Que la fraternité n’est pas chose vaine
Que l’Amour est notre seule issue.

Embellir la vie a failli me tuer.
Mais je ne peux faire autrement.
Je sais qu’il faut réver à demain car il arrive un jour.

Premier matin de l’année,
Je chausse mes bottes de sept lieux.

A vous,
Seule je souris.

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Premier matin de 2005

A tous mes proches,
… à toutes mes belles rencontres…
a vous, mes amis.   

Premier matin de 2005,

Très profondément touchée
Par votre attitude attentive,
Par votre présence en toute circonstance,
Votre fraternité intense et douce,
Votre amour merveilleux,
Vos marques d’affection.

A ce moment de ma vie, je sais qu’il est vain de chercher d’autres voyages
Que la richesse intense et douce née de la rencontre du mystère des autres êtres,
De l’harmonie magique qui nous lia même qu’un seul instant,
Du bonheur d’avoir effleuré votre lumière,
Du bout de chemin que vous m’avez donné de parcourir avec vous.

Je suis extrêmement gâtée par la vie,
J’ai la chance immense de vous avoir rencontré un jour,
chacun de vous avec vos personnalités si diverses.

Merci, merci, merci encore,
Et même si la froidure vient parfois,
Je sais maintenant que la chaleur que vous mettez dans ma vie
Me donne toutes les forces pour continuer mon voyage.
 
En ce premier matin,
Seule, je souris

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Premier matin de 2006

Dans les volutes de ma tasse fumante,
Je pense à demain.
Mais demain c’est quand ?

Jamais menace ne fut plus grande
Pour notre civilisation,
Pour la terre,
Pour la vie.

Les démons rient et dansent dans ce temps
Où l’impuissance est instituée,
Où l’indolence est contagieuse,
Où l’hypocrisie est généralisée.
Nous sommes au pas
Et la facilité et les réglementations,
Et les violences et l’inculture
Nous dessinent les pires paysages.
La machine à broyer les êtres est lancée
Et ses freins ont cédé.

Qu’ai-je fais des lumières que j’ai reçues ?
De mes enthousiasmes ?
De mes insolences ?
De mes puretés utopiques ?

Rien n’est jamais gagné.

Pour cette nouvelle année je vous souhaite
Le rire comme courage,
La fête comme cadeau,
Le bonheur comme institution
Et la Fraternité pour vivre.

Dans un rayon de soleil, seule je souris



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Premier matin de 2007

J e vous souhaite
De ne pas être au pas,
D’inventer votre vie.
Je vous souhaite
Un idéal qui vous fait vivre,
De vous battre pour lui.

Je vous souhaite de pouvoir partager
toutes vos émotions.

Je vous souhaite
L’air doux, très doux sur le visage,
Et parfumé aussi.
Des rires, du vent et la rosée du matin sur les roses,
Des jardins secrets de merveilles,
L’aventure du voyage vers soi.

Je vous souhaite
De croquer les grands espaces,
De lire la tête bouillonnante d’émotions,
De peindre vos milles couleurs,
D’avoir un soleil dans la tête.

Je vous souhaite
D’être juste, droit et bon.

Je vous souhaite d’aller vers ce diable
Qui unit instincts et esprit
Dans une perception intime,
Qui met sa force à votre service,
Et qui fait que votre vie  est éveillée.

A vous, je souris


lou
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Premier matin de 2008

I l faudrait essayer :
Ne plus lire,
Ne plus réfléchir,
Ne plus écrire,
Ne plus peindre,
Mettre un chapeau sur ma curiosité,
Sur ma spontanéité,
Sur mes émotions,
Sur ma révolte…
Il faudrait essayer de se laisser pousser les oreilles
Les dents aussi, oui, oui
Et les ongles également
Car en ces temps de féodalités
Les VIP règnent et pavanent partout
Avec la vulgarité et l’indécence en panache
Les seigneurs ont disparu.

Mais
Pour la beauté du geste,
Pour la beauté du mot,
Pour la beauté de l’oeuvre,
Pour la beauté de l’être,
Pour la beauté du monde,
Pour cette intelligence là,
Et parce que, vous m’avez faite capable
d’amour et d’amitié,
Je veux vivre.

Le Printemps n’est jamais certain.

En ce premier matin de 2008,

seule, je souris

lou

 

 

 

 

Premier matin de 2009

 

 

 

Crise cynique, vulgaire et cruelle,

Crise ui ridiculise les resposables et broie les plus faibles,

Crise qui détruit nos droits fondamentaux, fige nos rêves et déforme l'espoir.

Crise imposture imposée par les puissants.

 

Non je n'accepte pas vos raisons et prétextes

Pour justifier le recul de nos civilisations éclairées,

La destructions des sommets, des rivières, des oiseaux...


Non, je ne ferai pas tous ces pas en arrière, ni de côté.

Pour qu'un pseudo élite sans talent s'empiffre sur nos âmes,

Pour que des pantins se parent de compétences dangereudes.

 

Non je n'accepte pas vos mensonges cruels.

Non je ne me résignerai pas à l'injustice, l'ignorance, la servitude et la peur.

Qui enserrent les consciences.

 

Je souhaite le rire qui rend plus beau et meilleur,

Je souhaite la joie qui ouvre à plus de force, plus d'intelligence et plus de liberté.

Je souhaite l'harmonie qui guide l'action juste.

Je souhaite un monde gentil, élégant, courageux.

Je souhaite la beauté qui crée l'amour.

 

En ce premier matin,

Seule, je souris,

Lou


 
Premier matin de 2010

 

  Je vous souhaite d’aller vers le meilleur de vous-même,

Il n’est pas important d’accepter ou de refuser une idée,

Mais il faut qu’elle change quelque chose à la qualité de votre être.

C’est pourquoi nous avons tant besoin les uns des autres.

 

Je vous souhaite la loyauté,

La gentillesse,

La responsabilité,

Et plus que tout, le courage,

Pour que nos actions protégent nos enfants du pire.

 

Je vous souhaite des soleils de toutes les couleurs dans la tête.

Lou


Premier matin de 2011
 


 

Je lève les yeux,

Une branche de pin se balance

Sur un fond de ciel d’été,

La lumière revient

Et c’est l’épuisement du coprs

Trop longtemps tendu d’angoisse.

Mon Petit Prince sort de sa bulle,

Et c’est la vie qui donne sa note sublime sous ma peau.

Cette année,

Je vous demande de vivre, vivre, vivre,

Pour donner tout l’amour possible.

En ce premier matin 2011,

Seule je souris.

Lou

 

 

 
Premier matin de 2012

 

 

"En ce premier petit matin  de 2012,

 

J'ai bien des bleus en moi

Par les crimes et les souffrances infligées.

J'ai bien de colères en moi,

Contre les hommes et ce système, fous devenus. 

 

Mais j'ai bien de liberté en moi,

Pour rester maître de ma vie.

J'ai bien de chaos en moi,

Pour espérer et créer encore des poussières qui valsent.

 

En cet instant,

Devant mon thé fumant et choyée par la beauté de ce petit lac italien, 

Bleu comme un jour d'été,

Seule, je souris."

Lou

 

 

 

Premier matin de 2013

 

 

Pour nous,

Je veux des moments précieux beaux et gais

De l'amour, bien sûr, mais surtout le savourer,

Et ne jamais le perdre.

 

Je veux des étoiles plein les yeux,

Des mots qui réchauffent,

Des rêves en n'en plus finir,

Des pieds qui dansent, des guirlandes partout...

 

Je veux vivre ce que j'aime,

Aimer ce que je vis, faire ce que je fais.

Je veux des soleils et des orages.
Je veux et veux encore et encore et ce n'est pas fini...

Et ce n'est pas fini.

 

Elle peut être très méchante, la vie

Mais en avant, volontaire droite et gaie,

La gaité est une politesse.

 

En ce petit matin,

Seule, je souris
Lou

 

 

 



 
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