Marc,
Marc,
Tu étais un homme à part, un personnage de roman
Si excessif dans le merveilleux comme dans les pires moments
La force même, qui n’avait d’égal que ta fragilité émotionnelle.
Tous ceux qui t’ont connu t’ont aimé et admiré
Ils te garderont dans leur mémoire.
J’étais ton fil de vie, tu étais le mien
Dans un lien très rare et indestructible, comme tu le disais.
Je sais bien que tu n’aurais pas voulu aller jusqu’au bout de cette scène macabre.
Je n’ai pas su, cette fois te protéger contre toi-même
Et je suis amputée d’une part de moi-même.
Je viens
Je suis là
Je te soutiens
Je lave ton visage
Tu n’es plus à l’abandon
Tu n’es plus dans les affres
J’apaise encore et encore l’enfant que tu es toujours
Je mets ma force en toi comme tu m’as remis la tienne
Plus de cœur ou de ventre arraché,
Plus de crises noires
Plus d’amour inassouvi
Il n’y a plus de peurs
Il n’y a plus de manques
Le cauchemar où tu partis hagard est loin
Je te soutiens, tu as posé le pied sur le premier degré de l’escalier sans fin
Ton sourire mystérieux, tes yeux pleins d’amour, je les garde
Tu vas créer du beau, des poussières d’étoiles
Et dans l’apaisement
Tu nous retrouveras
À jamais.
Lou